Temps perdu
Du bruit blanc sur un fond d'ennui,
Voilà le précieux temps qui fuit.
Et pourtant pas un mot ne vient,
Et l'enfant se morfond en vain.
Un instant le voilà qui rêve,
Ensuite, il regrette sa trêve.
Puisqu'il bloque, devrait-il changer ?
Réfléchissant, l'heure est passée.
Il dit "tant pis", puis se libère.
Mais voilà un nouveau calvaire,
Maintenant, que va-t-il donc faire ?
Cent vœux, mais nul ne fait affaire.
Une tension au cœur du vide,
Un temps si doux qu'il est acide,
Impossible de mettre en pause
Cette pièce en bien laide prose.
-Nicolas Besson
Ce poème fait partie de ma série de poèmes hebdomadaire que vous pouvez trouver ici (venez laisser un commentaire!)
